Le sapin
En ce week-end où notre sapin a pris place dans notre salon, ce conte de Hans Christian Andersen ne pouvait échapper au blog 😉
« Le sapin » dès 7 ans
Auteur(s): Hans Christian Andersen / Illustrateur(s): René Mettler
Éditeur: Gallimard Jeunesse
Prix: 11€
Mot de l’éditeur: l était une fois un sapin qui désirait plus que tout grandir, pour être aussi beau que les majestueux sapins qui l’entouraient, et que les bûcherons venaient abattre… Un jour, il est enfin choisi, coupé, et installé dans une belle maison le soir de Noël. Malheureusement, après Noël, le sapin est remisé dans un grenier… avant de finir sa vie dans les flammes. La version intégrale et authentique d’un grand conte d’Andersen, dans la traduction de Régis Boyer. Un conte de Noël illustré par René Mettler, dont l’immense talent se confirme de nouveau dans ce chef-d’œuvre de l’enfance qui mêle nature sauvage et nature domestiquée. Avec des pages documentaires offrant une ouverture et un éclairage sur l’auteur et son époque, les versions du conte à travers les âges, le tout agrémenté d’une riche iconographie.
Mon avis: c’est pour son titre que je l’ai choisi au départ et je ne m’attendais pas à une telle histoire. On y découvre la vie d’un sapin, impatient et incapable de vivre l’instant présent… Une histoire profonde en soi où on découvre la cruauté innocente des enfants. Les illustrations sont à la fois gaies et parfois froides, à l’image de la mélancolie de l’histoire. Un récit qui m’a touché, mettant en miroir au travers du sapin, le désir de beaucoup d’humains: une vie grandiose parfois trop idéalisée. Un très beau conte qui apprendra aux enfants (et aux adultes peut être!) à profiter des plaisirs simples de la vie et du moment présent. A noter, les 4 dernières pages documentaires qui permettent d’aller plus loin dans la découverte du conte ainsi que de son auteur.
Un commentaire
Marion
Les illustrations ont l’air superbes !
Je cherche un recueil de contes pour ma fille, avec les vrais contes, les vraies versions mais je n’arrive pas à me décider…
Je me rappelle avoir été profondément marquée, petite, par la « vrai » fin de La Belle aux Bois Dormant !